The Architect of European Decay

 

Nous sommes le 30 mars au moment de l'écriture de ce billet, qui revient sur la prestation de The Architect of European Decay datant du 8 février.

Pourquoi un tel écart de date ? Par manque de temps, et je m'en excuse. Par manque d'inspiration aussi, pour décrire cette expérience sonore et visuelle telles que je n'en avais jamais vu jusqu'à présent. Et je m'en réjouis soit dit en passant.

Mais ce long laps de temps n'est pas important, car j'ai encore les échos de cette performance unique qui résonnent dans ma boîte crânienne.

Un flyer récupéré annonçant un "Péplum industriel" attire mon attention et attise également ma curiosité, je me rends au tiers-lieu nommé Bâtiment 25, anciennement un bâtiment faisant partie de la caserne Marceau à Limoges. Visiblement j'ai bien fait d'acheter ma place quelques jours plus tôt, car la soirée affiche complet et quelques personnes sont refoulées à l'entrée.

La scène est déjà prête à accueillir le groupe, et je remarque une installation assez inhabituelle, constituée entre autres d'éléments de ventilation industrielle, posée à même le sol ou sur des tréteaux. Le ton est donné.

Le groupe fait son entrée dans une salle comble, et une sirène retentit des mains du chanteur pour annoncer l'imminence d'un bombardement bruitiste.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus écouté de musique industrielle, et voir ce genre en action était vraiment une expérience intéressante où les guitares, chants, synthétiseurs et percussions s'emboîtent sans aucune difficulté avec le métal des installations récupérées de l'industrie, les tuyaux de canalisation ainsi que les chaînes frappant le métal.

Il me semble également détecter brièvement des airs de Néofolfk, mais sans le moindre doute l'air bien caractéristique et les paroles de Bela Lugosi's Dead pour mon plus grand plaisir.

Nous sommes le 30 mars, et l'année commence plutôt bien.

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