Twice Party : Corpus Delicti - The Doctors



Corpus Delicti
 
The Doctors

Il y a trois ans je ratais ce qui devait être ma première Twice Party, organisée par le fanzine Twice avec notamment en tête d'affiche And Also The Trees en l'honneur des 25 ans dudit fanzine, sans me douter qu'une pandémie me priverait ensuite de concert pour les deux années qui suivront. Lorsque j'ai vu passer l'info d'une nouvelle soirée avec les légendaires Corpus Delicti, je n'ai pas mis très longtemps pour sortir la carte bleue et acheter ma place.

Le départ est fixé à 13h30 par l'éminent Emmanuel Hennequin, fondateur de l'excellent site Obsküre.com, nous prenons donc la route pour Cognac à une allure respectable et arrivons largement à temps pour assister à la conférence animée par Christophe Brault sur le thème du Post-Punk, de la Coldwave et des courants affluents en confluents qui nous ont mené à cette scène que j'apprécie tant. Un moment culturel passionnant et instructif, qui m'a permis entre autre chose d'apprendre que Siouxsie Sioux se prononce Suzie Sue (avec l'accent anglais bien sûr).

Une large pause nous laisse le temps de nous sustenter et de rejoindre d'autres amis avant de regagner les Abattoirs, pour assister à la première partie de la soirée qui est assurée par le duo bordelais The Doctors, après une introduction de notre hôte Clément Marshall.

Ils ne sont que deux, mais réalisent l'exploit de remplir la scène d'énergie dès les premiers titres sans perdre de temps et sans nous laisser le temps de souffler. Une énergie générée à coups de basse, guitare et boîte à rythme, le tout saupoudrée de chants en français, anglais et allemand. Une entrée en matière appropriée pour la suite.

Car c'est au tour de Corpus Delicti d'entrer en scène, et c'est un choix de mots adéquat. Car on assiste littéralement à une représentation où le chanteur déambule comme un acteur de tragédie, levant les mains au ciel en une supplication grandiose, nous toisant par moment, et s'asseyant sur le rebord de la scène pour partager des confidences. Une atmosphère de nostalgie emplit la salle, on peut y goûter même si l'on a pas connu cette époque.

Et cette atmosphère reste, et me fait presque regretter de ne pas avoir vécu ça étant jeune.

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