Baron Samedi


À la croisée des chemins, la Mort attend. Peu importe le moment, ou le lieu. Quand on la voit, il est trop tard. Quand elle se présente à nous, il n'y a plus d’échappatoires.

Le serviteur l'ayant croisé à Bagdad a eu beau s'enfuir au galop jusqu'à Samarra, croyant l'échapper. Il n'a fait que se précipiter vers son destin funeste.

De l'autre côté de l'océan, elle a un autre nom : Baron Samedi.

Sous cette forme, elle semble plus accommodante. Un sacrifice, une offrande permet d'obtenir ses faveurs contre un ennemi. 

Ses serviteurs se réunissent à la Toussaint, à l'abri des regards humains, loin du monde et abandonnés de Dieu. Si vous voulez attirer ses faveurs, le prix à payer est élevé.

Lorsqu'une dette est contractée au Baron, votre nom est marqué sur le cahier et vous lui appartenez corps et âme.

Lorsque l'heure viendra, un chapelet à la main elle appellera votre âme, et votre âme répondra.

Ô Mort ! Où est ton aiguillon ?

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