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Un concert qui me serait sûrement passé sous le nez si je n'avais pas été invité par l'éminent Emmanuel Hennequin à l'accompagner à La Nef, à Angoulême. La description qu'il m'avait faite du projet m'intriguait, du mongol metal. La première image qui me vient à l'esprit est ce clip du titre Wolf Totem du groupe mongol The Hu, que j'avais bien aimé alors.

J'accepte donc l'invitation, et rendez-vous est donné à la sortie de Limoges pour un covoiturage en bonne compagnie.

Une heure de route plus tard, nous arrivons à la Nef. Il y a beaucoup plus de monde que ne le laissait supposer l'événement Facebook. J'apprendrai à la fin du concert que même les organisateurs ont été surpris par cet affluence.

Le temps de boire un bon café, nous voyons les gens commencer à entrer dans la salle. Ne voulant pas rater l'opportunité de trouver une bonne place à l'avant de la scène, je suis la foule et découvre le quatuor déjà sur scène et prêt à jouer.

Que dire de ce set, si ce n'est que je m'attendais à quelque chose d'aussi rock que The Hu, mais finalement j'ai pu goûter à toute la richesse de la musique traditionnelle mongole jouée à la vièle à tête de cheval ou Morin Khuur, agrémentée d'une belle dose de Metal servie à coup de guitare, batterie et chants bien énervés. Savoir que cette prestation est le fruit d'une résidence de plusieurs jours la rend bien plus appréciable.

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